Si son père ne lui avait pas appris le chant, Marguerita Carmen Dolores aurait sans doute
trouvé un mari, fondé un foyer et élevé des enfants...
Voici bien longtemps que la "biche madrilène" hante de sa voix indigo les cabarets du
monde entier et ouvre sur scène un véritable champ de bataille.
La Diva y déploie ses humeurs, aussi changeantes qu'un ciel d'avril et tout entière
dévouée à son cher public, elle chante comme seuls les coeurs battants savent le faire...
Peut être est ce le fait qu'elle naquit brune et non pas blonde qui la sauva du destin
tragique de ces starlettes qui meurent d'un excès de somnifère ?
Car c'est suite à une cure thermale au bord du Nil, après l'une de ses terribles crises
dépressives, que la fragile icône retrouva le goût de vivre : « Depuis que j'ai découvert
la musique orientale, j'ai pris 6 kilos mais je suis tellement heureuse ! »
Ainsi, pour l'accompagner dans cette traversée du désert, elle s'offre les services d'un
orchestre oriental digne de ce nom: "Habibi Starlight"
Celle que les enfants appellent "Tata" et que les hommes craignent comme leur mère, est
de retour avec un répertoire original plus imbibé qu'un loukoum, véritable hymne au
sable, au narguilé et aux fennecs...
Maria Dolores : chant, déviances
L’orchestre Habibi Starlight
Lakhdar Hanou : oud
Sofiane Saidi : machines, percussions, chant
Mounïm Rabahi : percussions, chant
Jérôme Vaccari : piano